À l’époque, c’est à partir de plantes que la plupart des médicaments étaient fabriqués. À l’aide de plusieurs outils, tels que le mortier, le fourneau et l’alambic, l’apothicaire transformait diverses parties de végétaux pour en faire des remèdes. Deux techniques étaient utilisées pour créer les médicaments : la théorie des humeurs, et celle des signatures. La première reliait les maux aux éléments (feu, eau, air et terre) et la deuxième s’appuyait sur la forme de la plante pour guérir l’organe qui lui ressemblait le plus.