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Jusque dans les années 1990, la majorité du bois arrive à l’usine par flottage, mais également par camion ou bateau. Le bois est ensuite acheminé à l’écorçage. Comme on ne peut pas faire de papier avec les écorces, celles-ci doivent être retirées dans un tambour écorceur avant la mise en pâte. Les billes de bois sont de moins en moins utilisées aujourd’hui. Elles représentent 20 % de l’approvisionnement en bois des papetières québécoises, alors que les copeaux en représentent 60 %. Le reste provient de papiers recyclés (20 %).

Une fois écorcé, le bois est acheminé par un convoyeur dans la cour, où il s’entasse en d’immenses piles. On trouvait jadis de sept à neuf piles sur le terrain de la CIP. Elles étaient si hautes que les hommes avaient le vertige en y grimpant. Ils apportaient même leur lunch avec eux au sommet pour ne pas avoir à redescendre durant la pause.

L’approvisionnement en bois ne se faisait qu’une fois par année, au temps de la drave. Il était donc nécessaire de bien entreposer les billes. Pour éviter que le bois ne soit endommagé par le feu ou les insectes, les piles étaient arrosées quotidiennement.

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